Dans la lignée de ses premières brochures, parallèlement aux éditions annoncées, Édouard Pelletan entreprend de publier un Almanach du Bibliophile, publication « annuelle », dans laquelle il présentera certains sujets d’actualité, des chroniques sur la bibliophilie, et également, ses propres publications. Au fil du temps, il fera place à des articles plus généraux, en lien avec la philosophie positiviste d’Auguste Comte.
L’Almanach paraîtra six fois – et au fil du temps se décalera de plus en plus – la sixième année, datée 1903, sera achevée d’imprimer le 29 mai 1905…
1898. Bellery-Desfontaines.
Le premier Almanach est publié en 1898 ; les illustrations sont confiées à Bellery-Desfontaines (son prénom est Henri, mais ce n’est pas Pelletan qui nous l’apprend – il n’est jamais indiqué dans l’Almanach), et gravées par Froment (de même, prénom non indiqué, ce qui est plus gênant, puisque Pelletan emploie le père, Eugène, mais aussi le fils, Émile. Ici, c’est le père.). Son tirage annoncé est de 1200 exemplaires, dont 100 sur chine – mais ces exemplaires sur chine n’auront sans doute pas le succès escompté, et Pelletan en tiendra compte les années suivantes. L’almanach de l’année 1901 indique le tirage définitif et les prix de la première année :
- 25 exemplaires sur chine fort, texte réimposé, avec une suite à part (papier non précisé, il semble exister des exemplaires sur chine, d’autres sur japon), avant la lettre, à 50 francs, portés ensuite à 80 francs ;
- 25 exemplaires sur chine fort, texte réimposé, sans suite, à 30 francs, portés ensuite à 40 francs ;
- 1100 exemplaires « sur beau papier », à 10 francs.
La justification ne mentionne pas d’autres exemplaires ; il existe un « exemplaire unique », contenant les dessins originaux de Bellery-Desfontaines, tiré au format in-4° (23 cm sur 32 cm), pour Adolphe Bordes, qui finance Pelletan et à qui sont destinés les premiers exemplaires de chaque publication ; plus un second exemplaire de tête, sans doute pour Pelletan lui-même.
Les exemplaires Bordes de 1898 et 1899 sont passés en vente en 2000, leur description est donnée dans cet article. L’exemplaire de l’année 1902 est détaillé plus bas.
Le format des exemplaires sur chine est de 15 cm sur 21 cm ; la suite est en feuilles au format 18 cm sur 25 cm, sous portefeuille au même format ; les exemplaires courants mesurent (environ) 14 cm sur 20 cm.
Il est indiqué, dans le catalogue Pelletan, la présence de six collections d’épreuves d’artiste, au prix de 50 francs – pour toutes les années sauf 1898.
C’est un volume de VI – 276 pages, suivies du catalogue des éditions d’Art – Édouard Pelletan, sur 16 pages, sur le même papier mais dans un format plus petit (14 cm sur 19 cm), en un seul cahier collé avant la deuxième couverture. L’almanach est imprimé par la Société Typographique de Châteaudun, l’achevé d’imprimer est daté du 31 mai 1898 – aucune information n’est fournie pour le catalogue.
L’almanach s’ouvre sur une citation de Pelletan, sous un fleuron imprimé en deux couleurs, de Bellery-Desfontaines :
Le véritable luxe d'un livre doit s'entendre de la supériorité de l'œuvre écrite, de la beauté de l'illustration, de l'appropriation de la typographie, de la perfection du tirage, de la qualité du papier et du nombre limité des exemplaires.
Le contenu détaillé est donné en annexe, à la fin de l’article. L’Almanach se compose de trois parties :
- une série d’articles généraux sur la bibliophilie,
- Dans une seconde partie, une Liste des Sociétés de bibliophiles,
- Dans une troisième partie, est traitée l’Année théâtrale et bibliographique, avec les Premières théâtrales, suivies de la Revue Bibliographique de l’année 1897.
Dans la partie bibliophilique, Clément-Janin donne son avis sur les publications de l’année écoulée – de Pelletan, et des autres éditeurs ; il n’est pas tendre, et pourrait être soupçonné de subjectivité. Cette rubrique, au fil des ans, donnera lieu à polémiques et attaques, notamment de Charles Meunier et de Louis Morin.
L’illustration, entièrement de la main de Bellery-Desfontaines, comprend :
- une marque typographique, sur la couverture, et la page de titre, en deux tons ;
- un fleuron, sur une page préliminaire, et sur la quatrième de couverture, en deux tons ;
- une composition (encadrement) à pleine page pour les quatre calendriers trimestriels ;
- douze vignettes d’en-tête, pour chacun des mois ;
- de nombreuses petites vignettes, utilisées en cul-de-lampe, ou en séparation du texte.


La marque typographique, une femme tenant une lyre, ne sera pas réutilisée.
Par contre le fleuron, un vieillard ailé tenant une faux (symbolisant le Temps), figurera sur la quatrième de couverture de toutes les autres années, à l’exception de 1902 ; et également en frontispice des catalogues insérés dans ses éditions.
1899. Florian.
Pour ce second numéro, Pelletan fait appel à « Florian » (comme à son habitude, il ne nous donne pas le prénom ; il s’agit certainement de Frédéric, et pas de son plus jeune frère Ernest…), qu’il emploie déjà comme graveur ; ici, c’est à la fois comme dessinateur et comme graveur que Florian intervient – ce sont donc des gravures originales (gravées par le dessinateur lui-même, et pas interprétées par un autre intervenant). C’est à souligner, Pelletan étant un ardent défenseur de la gravure d’interprétation ; le seul autre cas sera Paul-Émile Colin ; même Steinlen, habile graveur, sera interprété – ce qui sera vivement reproché à Pelletan.
La couverture reprend une composition classique, avec une vignette en deux couleurs, dans un cadre très travaillé – mais nous sommes en 1900 : l’Art Nouveau, avec ses formes typiques, vient moderniser ce cadre archaïsant.
Les formats et papiers étant inchangés sur toutes les années, seules la justification et les prix de vente évoluent :
- vingt-cinq exemplaires sur chine fort, texte réimposé, avec un tirage à part, à la presse, des 38 gravures, sans la lettre, à 60 francs, portés ensuite à 80 francs ;
- vingt-cinq exemplaires sur chine fort, texte réimposé, sans suite, à 35 francs, portés ensuite à 40 francs ;
- neuf cent cinquante exemplaires courants (sur « beau papier »), à 10 francs.
C’est un volume de 289 pages, puis un feuillet portant la justification, suivies du catalogue des éditions d’Art – Édouard Pelletan, sur 18 pages, sur le même papier. L’almanach est imprimé par la Société Typographique de Châteaudun, l’achevé d’imprimer est daté du 15 septembre 1899.
Le contenu détaillé est donné en Annexe.
Certains de ces textes sont plus importants que d’autres : ainsi, le texte de Georges Vicaire, la bibliothèque d’Eugène Paillet, bénéficiera d’un tirage à part. De même, la chronique de Clément-Janin accentue encore, si possible, la fracture entre Pelletan et les éditeurs traditionnels : Clément-Janin compare les éditions passées, dont celles de Pelletan (y compris le premier Almanach…), aux autres publications, et c’est toujours à l’avantage de Pelletan…
Le thème choisi pour l’illustration est les quais de Paris, et notamment leurs bouquinistes. Elle comporte, outre la couverture, quatre hors-texte pour les saisons, douze grandes vignettes pour les mois, douze lettres ornées (signes du zodiaque), douze culs-de-lampe, représentant des vues de Paris ou des groupes de bibliophiles, et un bandeau sur la page de titre (la Seine vue du Pont-Royal).
Les bibliophiles et libraires portraiturés sont :
- janvier : quelques bouquinistes non identifiés,
- avril : Lucien Gougy, Porquet, Durel,
- juin : Eugène Paillet,
- Août : Louis Barthou, Félix Lesueur, le baron de Claye, Adolphe Bordes,
- Septembre : Marius-Michel et Carayon,
- Octobre : Georges Lamouroux, Georges Vicaire et Clément-Janin.
Il s’agit de personnes proches de Pelletan ; on retrouvera ces noms comme auteurs, dans l’Almanach, ou comme destinataires, sur les exemplaires de présent, ou sur les exemplaires de tête des publications d’Édouard Pelletan.
1899. Tirage à part : La bibliothèque d’Eugène Paillet.
La même année, Pelletan édite un tiré à part de l’Almanach 1899 : l’article de Georges Vicaire, sur la bibliothèque d’Eugène Paillet.


C’est un volume in-12 (15 cm sur 22 cm) de (14) – 48 (12) pages, sous couverture verte, imprimé sur vélin d’Arches, par la Société Typographique de Châteaudun – l’achevé d’imprimer est daté du 17 juillet 1899. La composition d’origine de l’Almanach est conservée – c’est vraiment un tiré à part. Par contre l’ornementation est différente : le portrait d’Eugène Paillet, par Florian, placé en cul-de-lampe dans l’Almanach, est ici placé en frontispice. Les autres gravures sont les ex-libris de Paillet, le premier inséré avant le faux-titre, le second comme lettrine de début de texte, le troisième comme cul-de-lampe à la dernière page du texte, plus un bandeau décoratif, en tête de la première page.
L’ouvrage est tiré à 100 exemplaires, qui n’ont pas été mis dans le commerce – aucun prix de vente n’est indiqué. L’achevé d’imprimer est daté du 17 juillet 1899, par la Société Typographique de Châteaudun.
1900 – Steinlen.
Ce troisième opus est contemporain de l’Exposition Universelle ; et Pelletan, dans son texte de présentation, explique le retard de la publication par la nécessité de l’évoquer dans cet Almanach – l’achevé d’imprimer sera donc (très) tardif : le 12 juillet 1901 !
Pelletan, dans ce même texte, annonce les illustrateurs prévus pour les années suivantes : Daniel Vierge, Dunki, Grasset, Léandre, Willette, et le principe de laisser libres ces illustrateurs :
Aux artistes, la même liberté est laissée. Chacun élit le thème qui lui plaît. Aujourd’hui, Steinlen développe celui du Travail, et les ouvriers en labeur d’Exposition lui ont fourni des motifs dont l’intérêt d’art se double de celui du souvenir. Les années suivantes, Vierge nous promènera parmi les paysages brûlés des Sierras, Duni évoquera les scènes militaires où il excelle, Grasset, Léandre, Willette, apporteront leur note particulière de haute décoration, de spirituelle satire, de grâce sensuelle et naïve.
Nous verrons qu’il y aura des changements importants.
C’est un volume de 294 pages, puis un feuillet portant la justification, suivies du catalogue 1901 des éditions d’Art – Édouard Pelletan, sur 26 pages, sur le même papier. L’almanach est imprimé par l’Imprimerie Nationale – et non plus la Société Typographique de Châteaudun -, l’achevé d’imprimer est daté du 12 juillet 1901, comme indiqué. La justification est la même que l’année précédente :
- vingt-cinq exemplaires sur chine fort, texte réimposé, avec un tirage à part, à la presse, des 38 gravures, sans la lettre, à 80 francs ;
- vingt-cinq exemplaires sur chine fort, texte réimposé, sans suite, à 40 francs ;
- neuf cent cinquante exemplaires courants (sur « beau papier »), à 12 francs.
L’illustration est détaillée en annexe 2. Elle est composée de trente-trois compositions, en noir (sauf la couverture, imprimée en noir et rouge, et la vignette de la page 1, imprimée en noir et orangé). La gravure est due aux « deux Froment » : le père et le fils, et non pas Steinlen, pourtant excellent graveur.
Pelletan termine son introduction pour annoncer le volume de l’année suivante :
Le prochain Almanach traitera de l‘Intelligence au XIXe siècle. Il sera décoré de trente compositions en couleur de M. Eugène Grasset. Nous pouvons assurer qu’il se fera moins attendre que celui-ci, dont nous prions le public d’excuser la tardive apparition.
L’almanach 1900 est achevé d’imprimer le 12 juillet 1901, soit avec 18 mois de retard. Nous allons voir que l’Almanach 1901 fera pire, malgré la promesse de Pelletan.
1900. Tirage à part : La Société des Bibliophiles François.
La même année, Pelletan édite un tiré à part de l’Almanach 1900 : l’article de Georges Vicaire, sur la Société des Bibliophiles François.
Je n’ai pas eu ce volume entre les mains. On peut, par analogie avec le tirage à part précédent, supposer que c’est un volume in-12 (15 cm sur 22 cm). L’article lui-même comporte 60 pages, sans doute précédées et suivies de feuillets non paginés.
L’ouvrage, rare, est tiré à un nombre réduit d’exemplaires (peut-être cent, comme pour le premier tiré à part ?) qui n’ont pas été mis dans le commerce – aucun prix de vente n’est indiqué.
1901 – Grasset.
Cette nouvelle édition de l’Almanach est confiée à Eugène Grasset pour l’illustration ; ses compositions en couleurs seront gravées sur bois, en deux ou trois couleurs, par Émile Froment. C’est un changement notable pour Pelletan : la couleur est en effet, depuis le début, peu aimée de Pelletan. Voici ce qu’il en dit dans la deuxième lettre aux Bibliophiles :
UN LIVRE EST DU NOIR SUR DU BLANC. [..] De cet énoncé découlent immédiatement deux conséquences. D’abord, la proscription, en principe, des encres diversement colorées, vertes, jaunes, rouges ou bleues, employées parfois sous prétexte de symbolisme. A l’exception des lettres capitales […] le bariolage doit être sévèrement proscrit des ouvrages d’art. Ensuite, la décoration de la page, dans le texte, doit être, comme celui-ci, également noire. Introduire parmi les caractères, des taches ou des lignes de couleur, rompt l’harmonie et l’homogénéité de la page. [..] Je ne vais pas jusqu’à prétendre que l’emploi de la couleur doit être rigoureusement exclu. On peut admettre [..] les à-plats dans les bordures et dans les hors-texte, mais ce contre quoi on ne saurait trop s’élever, c’est la macédoine de caractères et de couleurs par laquelle certains éditeurs ont cru chatouiller la fantaisie des bibliophiles.
A vrai dire, Pelletan avait déjà publié, avant cet Almanach, quelques livres illustrés en couleurs, dont un livre illustré par Grasset : Le Procurateur de Judée, d’Anatole France, achevé d’imprimer le 31 décembre 1902 – soit près de six mois avant l’Almanach 1901, achevé d’imprimer le 12 juillet 1903 !
Pelletan, dans la préface de l’Almanach, présente cette (presque) nouveauté (pour lui) :
La partie décorative de l’Almanach est due à M. Eugène Grasset, qui a exécuté trente compositions, gravées sur bois par M. Émile Froment, en deux ou trois couleurs. M. Grasset a adopté une formule simplifiée et rigoureusement typographique ; nul étonnement n’en peut venir à qui sait combien la destination de son œuvre a toujours été la préoccupation constante du grand artiste.
Mais ce qui ne cesse pas de surprendre, c’est la variété ingénieuse, l’érudition légère où se dissimule parfois une intention malicieuse (voyez les allégories des six gouvernements), enfin l’équilibre harmonieux de ces compositions, où tout est réparti, forme et couleurs, avec un sens extraordinaire de la décoration. [..]
La formule de ces compositions en couleurs est nettement différente de celle dont Grasset s’est servi dans Le Procurateur de Judée. Nous laissons aux bibliophiles le plaisir de faire les rapprochements instructifs, qui montreront comment on peut être typographique et plein, avec des applications différentes de la couleur dans le livre.
C’est un volume de 342 pages, plus un feuillet portant la justification, suivies du catalogue 1903 des éditions d’Art – Édouard Pelletan, sur 36 pages (numérotées jusqu’à 33 après 4 pages non numérotées)), sur un papier de moins bonne qualité. L’almanach est imprimé par l’Imprimerie Nationale, l’achevé d’imprimer est daté du 12 juillet 1903.
- vingt-cinq exemplaires sur chine fort, texte réimposé, avec un tirage à part, à la presse, des 38 gravures, sans la lettre, à 80 francs ;
- vingt-cinq exemplaires sur chine fort, texte réimposé, sans suite, à 40 francs ;
- huit cent cinquante exemplaires courants (sur « beau papier »), à 13 francs – soit cent exemplaires de moins que l’année précédente : Pelletan a-t-il senti une petite désaffection ?


Le thème de cette année est la Science ; plusieurs articles montrent son appartenance au courant positiviste, notamment celui de juin, de Gabriel Séailles, et bien sûr celui de juillet, sur Auguste Comte, d’Émile Corra.
Le contenu détaillé est donné en annexe, ainsi que le détail des trente compositions – qui constituent un total de trente-quatre illustrations ; mais la couverture reprend la gravure de la page 1; et le calendrier est une seule gravure utilisée quatre fois.
1902. Paul-Émile Colin.
En 1904 (bien que daté 1902…) Pelletan confie l’Almanach à Paul Colin, qu’il présente dans sa préface :
M. Paul Colin est arrivé à l’art par la médecine.[…] un jour vint où l’homme de science le céda à l’artiste. Ce jour-là, le Dr Colin alla tout droit au mode d’expression à la fois le plus naïf et le plus difficultueux. Il s’improvisa graveur sur bois au canif. Il entailla le buis avec la serpette d’un couteau de poche, à la manière de nos vieux imagiers […]. Parmi les graveurs contemporains, M. Paul Colin mérite de prendre une place importante, non pour ce qu’il sait du métier, mais pour ses hautes qualités de sincérité, de volonté et d’émotion. Il y en a de plus adroits, il n’y en a pas de plus probes ; il y en a de plus brillants, il n’y en a pas de plus sérieux […]
Cette année, le thème retenu est la Terre et les Travaux des hommes ; notamment traité par Anatole France, qui évoque Hésiode, et Jules Renard ; et également par Émile Corra dans un article positiviste. La partie bibliophilique voit la querelle entre Clément-Janin et Louis Morin s’envenimer. Un article important va bénéficier d’un tirage à part : la Chanson des Gueux au Palais, écrit par Arthur Christian, par ailleurs directeur de l’Imprimerie Nationale, qui imprime l’ouvrage.
L’illustration de Paul Colin est composée de trente-et-un bois originaux, tirés en noir :
- la couverture, en noir sur papier gris bleu foncé ;
- 17 hors-texte ;
- 12 culs-de-lampe ;
- la quatrième de couverture.
Le détail des illustrations est donné en annexe.



C’est un volume de 284 pages, plus un feuillet portant la justification, suivies du catalogue 1904 des éditions d’Art – Édouard Pelletan, sur 48 pages (numérotées jusqu’à 46 après 4 pages non numérotées), sur un papier différent (plus jaune) mais de même qualité. L’almanach est imprimé par l’Imprimerie Nationale, l’achevé d’imprimer est daté du 20 mars 1904.
- vingt-cinq exemplaires sur chine fort, avec un tirage à part, à la presse, des 31 gravures, sans la lettre, à 80 francs ;
- vingt-cinq exemplaires sur chine fort, sans suite, à 40 francs ;
- huit cent cinquante exemplaires courants (sur « beau papier »), à 12 francs.
Les dessins originaux de Paul-Émile Colin ont été joints à l’exemplaire d’Adolphe Bordes. Cet exemplaire hors justification est connu ; voici sa description.
1902. Paul-Émile Colin : exemplaire d’Adolphe Bordes.
L’exemplaire est imprimé sur papier vélin qui pourrait être d’Arches (mais non filigrané, donc origine inconnue..), très épais, légèrement teinté (couleur crème). Le livre est réimposé au format in-4°, en feuilles, de dimension 22,5 cm sur 31,5 cm (alors que le tirage courant mesure 14,5 cm sur 20 cm, et que le tirage sur chine mesure 14,5 cm sur 20,5 cm).

La justification indique « exemplaire unique / IMPRIMÉ POUR / MONSIEUR ADOLPHE BORDES ». C’est la seule différence avec les autres tirages.
L’exemplaire est accompagné de :
- une collection des fumés, état définitif, de toutes les illustrations. Il est indiqué qu’il n’existe que deux collections.
- une collection des fumés, états successifs avant l’état définitif, soit 48 gravures. Elle est indiquée comme collection unique.
- Tous les dessins originaux de Paul-Émile Colin.
Le tout est présenté dans un emboîtage, aux couleurs de l’Almanach, de 8 cm sur 24 cm sur 34,5 cm.



Les fumés sont tirés sur un papier couché, assez fin, de 20 cm sur 26,5 cm. Les dessins sont réalisés sur papier dessin genre Canson, de 25 cm sur 32,5 cm. Ces papiers sont bruns, sauf 9 : 3 blancs et 6 bleus. Ces dessins sont réalisés au fusain noir ; la plupart sont réhaussés de blanc ; quelques uns sont réhaussés aux fusains de couleur (notamment vert). les 3 dessins sur papier blanc sont au crayon noir.






Les dessins sont plus grands, en général au double, que les gravures : la taille d’un dessin pour hors-texte est de 18 cm sur 27,5 cm alors que le hors-texte mesure 9 cm sur 13,5 cm. De même une vignette mesure 16,5 cm sur 10,5 cm ; la gravure correspondante mesure 8 cm sur 55 cm.
1902. Tirage à part : La Chanson des Gueux au Palais.


Arthur Christian était tout désigné pour rédiger cet article : directeur de l’Imprimerie Nationale, en charge de l’impression de l’Almanach, il avait été l’avocat de Richepin lors du fameux procès de 1876.
Un tiré à part de son étude est réalisé, à l’Imprimerie Nationale, sur papier vergé. Les exemplaires sont normalement numérotés, L’ouvrage est tiré à un nombre inconnu d’exemplaires qui n’ont pas été mis dans le commerce – aucun prix de vente n’est indiqué. La plupart des exemplaires portent un envoi de Pelletan ou de Christian.
Il s’agit d’un livre au format in-4°, de 13,5 cm sur 20 cm, sous couverture de papier vert, comme les livres « hors bibliophilie » de Pelletan. Il comporte 6 pages non numérotées, 38 pages, quatre pages non numérotées. Le livre est illustré de dix compositions de Steinlen, dont un frontispice, portant la dédicace « A maître Arthur Christian / défenseur de Richepin / cordial hommage de / Steinlen », quatre vignettes en tête de chapitre, et cinq petites compositions in-texte ou en cul-de-lampe, figurant les têtes des protagonistes. Ce n’est donc pas un tiré à part – c’est véritablement une nouvelle édition, avec une nouvelle mise en page. Il n’y a pas d’achevé d’imprimer – seulement l’indication « imprimé à l’Imprimerie Nationale ».
A la fin se trouve le prospectus de parution de la Chanson des Gueux, indiqué à paraître en Octobre 1904, sur le même papier. L’ouvrage n’est pas rare, il a pu être distribué plus largement que les deux premiers tirés à part, pour la promotion de la Chanson des Gueux.
1903. Dunki.


Pour cette sixième et dernière année, Pelletan a choisi Dunki, pour illustrer un ouvrage consacré à Genève. Ce n’est pas l’aspect touristique qui l’a attiré, mais la « terre de liberté », qui sera détaillée dans les articles de l’almanach, illustré par un artiste suisse : Louis Dunki est né en 1856 à Genève ; il y mourra en 1915. Pour Pelletan, Dunki a déjà illustré plusieurs ouvrages : les petits Contes à ma sœur, de Moreau, ainsi que Servitude et Grandeur militaires.
Le livre comporte cette année 304 pages, suivies du catalogue (non daté) des Éditions Pelletan – imprimé sur un papier de mauvaise qualité ; il est imprimé par l’Imprimerie Nationale, l’achevé d’imprimer étant daté du 29 mai 1905. Le tirage est toujours de neuf cents exemplaires, dont cinquante sur chine. Les quarante sept compositions de Dunki ont été gravées par Léon Perrichon :
- vingt-cinq exemplaires sur chine fort, avec un tirage à part, à la presse, des 31 gravures, sans la lettre, à 80 francs ;
- vingt-cinq exemplaires sur chine fort, sans suite, à 40 francs ;
- huit cent cinquante exemplaires courants (sur « beau papier »), à 13 francs.
Dunki réalise quarante-sept illustrations :
- la couverture,
- quatre hors texte (un par saison),
- douze en-tête et douze culs-de-lampe (un par mois),
- dix-huit portraits, insérés en lettrine dans le texte.
Annexe : contenu détaillé des éditions.
1898.
Voici le contenu détaillé :
- pages 1-VI : avant-propos, signé par Pelletan, dans lequel il revient (encore) sur sa conception de la bibliophilie et justifie ses choix.
- Janvier : la Vie à Paris, par Jules Clarétie.
- Février : du Poëme dans le drame musical, par Catulle Mendès, suivi de Nouveau Théâtre, par Émile Bergerat.
- Mars : la reliure en 1897, par d’Eylac.
- Avril : l’Impressionnisme, par Gabriel Séailles.
- Mai : les snobs, par Jules Lemaître (discours lu à la séance publique annuelle des cinq Académies).
- Juin : Les Sociétés de Bibliophiles, par Pierre Dauze.
- Juillet : Vues générales sur le mouvement poétique en France, par Sully Prudhomme.
- Aout : l’ancienne bibliothèque Sainte-Geneviève, par G. Lamouroux.
- Septembre : Antisémitisme, par Anatole France (texte extrait de Histoire contemporaine).
- Octobre : les éditions de bibliophiles, par Clément-Janin.
- Novembre : Monsieur Joseph, par Octave Mirbeau, suivi par Les ventes de livres en 1897, par Georges Vicaire.
- Décembre : Le duc d’Aumale – Henri Meilhac – Alphonse Daudet, par Gustave Larroumet.
Suivent quelques textes non rattachés à un mois :
- notules nécrologiques, par F.D.
- Du marbre pour Vigny, par E.-M. de VOGÜÉ.
Puis une seconde partie : Listes des Sociétés de bibliophiles. Dans cette partie sont indiqués les noms des membres des Sociétés suivantes :
- Société des Bibliophiles François
- Société des Amis des Livres
- Les Cent Bibliophiles
- Société des Bibliophiles Bretons
- Société des Bibliophiles de Guyenne
- Société des Bibliophiles Lyonnais
- Société des Bibliophiles Normands
- Société Normande du Livre Illustré
- Société Rouennaise des Bibliophiles
- The Bibliographical Society de Londres
- Grolier Club
Dans une troisième partie, est traitée l’Année théâtrale et bibliographique, avec les Premières théâtrales, suivies de la Revue Bibliographique de l’année 1897.
1899.
Voici le contenu détaillé :
- sans titre : introduction au volume, par É. P. (Édouard Pelletan).
- Janvier : les bouquinistes et les quais, par Anatole France.
- Février : le quartier Notre-Dame, par J.-K. Huysmans.
- Mars : la bibliothèque Mazarine, par Georges Lamouroux.
- Avril : l’ancienne Sorbonne et le vieux Quartier Latin, par Gustave Larroumet.
- Mai : la librairie nouvelle, par Jules Clarétie.
- Juin : la bibliothèque d’Eugène Paillet, par Georges Vicaire.
- Juillet : la société des Amis des Livres, par le Bibliographe F.D (Fernand Drujon).
- Aout : les éditions de bibliophiles, par Clément-Janin.
- Septembre : la reliure, de 1799 à 1899, par d’Eylac (le baron de Claye).
- Octobre : le marché du livre, par Pierre Dauze.
- Novembre : notules nécrologiques.
- Décembre : Puvis de Chavannes, par Gabriel Séailles.
Comme pour la première année, une seconde partie de bibliographie suit :
- Listes des Sociétés de Bibliophiles.
- Revue bibliographique de l’année 1898
- les Premières théâtrales à Paris en 1898
1900.
Voici le contenu détaillé :
- le Travail, de Sully-Prudhomme ;
- Janvier : le Petit Palais, par Anatole France ;
- Février : le Grand Palais, par Maurice Hamel ;
- Mars : le Pont Alexandre, par Édouard Pelletan ;
- Avril : la rue des Nations et la rue de Paris, par Jules Clarétie ;
- Mai : la reliure à l’Exposition de 1900, par Henri Beraldi ;
- Juin : les rétrospectives du Livre à l’Exposition de 1900, par Clément-Janin ;
- Juillet : l’Exposition de 1900, par André hallays ;
- Aout : Anatole France, poète, par Gustave Larroumet ;
- Septembre : la bibliothèque Guyot de Villeneuve, par d’Eylac ;
- Octobre : le marché du Livre, par Pierre Dauze ;
- Novembre : les éditions de Bibliophiles, par Clément-Janin ;
- Décembre : la Société des Bibliophiles François, par Georges Vicaire – article important, qui donnera lieu à un tiré à part.
La seconde partie de bibliographie traite de :
- liste des Sociétés de Bibliophiles :
- Société des Bibliophiles François ;
- Société des Amis des Livres ;
- Les Cent Bibliophiles ;
- Les XX ;
- Société de Propagation des Livres d’Art ;
- Société des Bibliophiles Bretons ;
- Société des Bibliophiles de Guyenne ;
- Société des Bibliophiles Lyonnais ;
- Société des Bibliophiles Normands ;
- Société Normande du Livre Illustré ;
- Société Rouennaise des Bibliophiles
- L’année théâtrale.
1901.
Voici le contenu détaillé :
- La Science, sonnet de Sully-Prudhomme.
- Janvier : La poésie française au XIXe siècle du point de vue de la pensée, par M. J.-A. Coulangheon.
- Février : L’Art français au XIXe siècle, par M. Gustave Geffroy.
- Mars : La critique, par M. Maurice Hamel.
- Avril : Sur l’Histoire du XIXe siècle, par M. Anatole France.
- Mai : La Science, par M. Berthelot.
- Juin : La Philosophie française au XIXe siècle, par M. Gabriel Séailles.
- Juillet : L’œuvre d’Auguste Comte, par M. Emile Corra.
- Août : une supercherie littéraire, par M. Gustave Larroumet.
- Septembre : Les éditions de Bibliophiles, par M. Clément-Janin.
- Octobre : Un siècle de ventes publiques, par M. Pierre Dauze.
- Novembre : Ex-libris, par M. E. de Crauzat.
- Décembre : Les disparus : Eugène Paillet, par M. D’eylac ; Ary Renan, par M. Michel Bréal.
- L’année théâtrale.
1902.
Voici le contenu détaillé :
- Avant-propos, d’Édouard Pelletan.
- la Terre, par Anatole France.
- Labours, poésie par M. Auguste Lapaire.
- Semailles, poésie par M. Auguste Lapaire.
- Moissons, poésie par M. Auguste Lapaire.
- Battage, poésie par M. Auguste Lapaire.
- Janvier. la Journée, par M. Anatole France.
- Février. Le Paysan – Germinal et Floréal, par M. Émile Corra.
- Mars. Légendes de la Terre : la source. La folle avoine. La charrue, par M. Émile Lapaire.
- Avril. le miracle de Saint Gwénolé, par M. Laurent Tailhade.
- Mai. Ombres : les moissons de Bretagne. Le lai de la vielle et du lin, par MM. Jérôme et Jean Tharaud.
- Juin. Choses vraies : la mort de Brunette. Les sabots. La mère, par M. Jules Renard.
- Juillet. La peinture de paysage, par M. Gabriel Séailles.
- Août. La Chanson des Gueux au Palais, par M. Arthur Christian.
- Septembre. Les éditions de Bibliophiles et la Deuxième à M. Louis Morin, par M. Clément-Janin.
- Octobre. Les ventes en 1901, par M. Pierre Dauze.
- Novembre. La société des Bibliophiles Lyonnais, par M. Édouard Pelletan.
- Décembre. Les disparus : M. de la Germonière, M. Georges Pochet, MM. Bourdery, Noël et Piet, P. Cazin, Henry Fouquier.
- Deuxième partie : une nouvelle société : le Livre contemporain.
- Troisième partie : l’année théâtrale.
1903.
Voici le contenu détaillé :
- Avant-propos.
- Janvier: Genève, terre de liberté, par M. Jules Clarétie.
- Février : l’Escalade, par /. Anatole France.
- Mars : Coup d’œil sur l’histoire de la république de Genève, par M. Henry Fazy.
- Avril : Agrippa d’Aubigné, par M. Hyacinthe Loyson.
- Mai : les Frères ennemis, par MM. Jérôme et Jean Tharaud.
- Juin : les collections artistiques privées de Genève, par M. Jules Crosnier.
- Juillet : La Bibliothèque publique et les bibliothèques particulières à Genève, par M. Alfred Cartier.
- Août : les Sciences à Genève, par M. Emile Young.
- Septembre : Une visite de Bonaparte au collège de Calvin, par M. Charles Borgeaud.
- Octobre : Les Editions de Bibliophiles, par M. Clément-Janin.
- Novembre : Le Marché du Livre, par M. Pierre Dauze.
- Décembre : l’Exposition de la gravure sur bois, par M. Clément-Janin?
- Deuxième partie : l’année théâtrale.
Annexe 2 : détail des illustrations des éditions 1900, 1901, 1902.
1900.
Voici le détail des illustrations :
- la couverture, entièrement dessinée par Steinlen, et imprimée en noir (dessin et partie du texte) et rouge (texte) : le Travail.
- page 1 : vignette à demi-page, imprimée en noir et orangé : l’Humanité fragile a fait ses destinées.
- page 3 : hors-texte, en noir : le Bois.
- page 4 : calendrier du premier trimestre : deux bandeaux (train).
- page 5 : hors texte, en noir : la Pierre.
- page 6 : calendrier du second trimestre : répétition des deux bandeaux.
- page 7 : hors texte, en noir : le Fer.
- page 8 : calendrier du troisième trimestre : répétition des deux bandeaux.
- page 9 : hors texte, en noir : la Houille.
- page 10 : calendrier du quatrième trimestre : répétition des deux bandeaux.
- page 11 : Janvier. Hors texte, en noir, texte en rouge : la Grève des charpentiers.
- page 18, cul-de-lampe, en noir : Construction d’un dôme.
- page 19 : Février. Hors texte, en noir, texte en rouge : le Trottin.
- page 38 : cul-de-lampe, en noir : Travaux du métropolitain.
- page 39 : Mars. Hors texte, en noir, texte en rouge : les Terrassiers.
- page 46 : cul-de-lampe, en noir : Les fermes métalliques.
- page 47 : Avril. Hors texte, en noir, texte en rouge : les premières violettes
- page 58 : cul-de-lampe, en noir : L’échafaudage.
- page 59 : Mai. Hors texte, en noir, texte en rouge : Idylle au faubourg;
- page 72 : cul-de-lampe, en noir : Un banc de quartier.
- page 73 : Juin. Hors texte, en noir, texte en rouge : Les Laveuses.
- page 86 : cul-de-lampe, en noir : Scène de grève.
- page 87 : Juillet. Hors texte, en noir, texte en rouge : .Le 14 Juillet.
- page 100 : cul-de-lampe, en noir : Construction.
- page 101 : Août. Hors texte, en noir, texte en rouge : La Porteuse de pain.
- page 116 : cul-de-lampe, en noir : Le vieux cheval.
- page 117 : Septembre. Hors texte, en noir, texte en rouge : .Les Chemineaux.
- page 134 : cul-de-lampe, en noir : Chalands sur la Seine.
- page 135 : Octobre. Hors texte, en noir, texte en rouge : La petite Blanchisseuse
- page 148 : cul-de-lampe, en noir : La Fonderie.
- page 149 : Novembre. Hors texte, en noir, texte en rouge : .A la sortie de l’atelier.
- page 174 : cul-de-lampe, en noir : Le Palais de l’Industrie.
- page 175 : Décembre. Hors texte, en noir, texte en rouge : Sortie d’atelier.
1901.
Les trente compositions sont les suivantes :
- la couverture, en noir et rouge sur papier bleu gris ;
- Page 1 : l’Intelligence, composition à mi-page, en noir, reprenant la figure de la couverture, en tête du sonnet de Sully-Prudhomme, La Science.
- page 3 : hors-texte en couleurs, La Poésie, gravure en quatre couleurs.
- page 4 : calendrier du premier trimestre, gravure en deux couleurs.
- page 5 : Janvier. le premier Empire, vignette en deux couleurs.
- page 53 : Le Verseau, cul-de-lampe, en deux couleurs.
- page 54 : Février. La Restauration, vignette en deux couleurs.
- page 65 : Les Poissons, cul-de-lampe, en deux couleurs.
- page 66 : Mars. La Monarchie de Juillet, vignette en deux couleurs.
- page 83 : Le Bélier, cul-de-lampe, en deux couleurs.
- page 85 : hors-texte en couleurs, L’Histoire, gravure en quatre couleurs.
- page 86 : calendrier du second trimestre, gravure en deux couleurs.
- page 87 : Avril. La République de 48, vignette en deux couleurs.
- page 94 : le Taureau, cul-de-lampe, en deux couleurs.
- page 95 : Mai. Le Second Empire, vignette en deux couleurs.
- page 102 : Les Gémeaux, cul-de-lampe, en deux couleurs.
- page 103 : Juin. La Troisième République, vignette en deux couleurs.
- page 141 : Le Cancer, cul-de-lampe, en deux couleurs.
- page 143 : hors-texte en couleurs, La Science, gravure en quatre couleurs.
- page 144 : calendrier du troisième trimestre, gravure en deux couleurs.
- page 145 : Juillet. L’Art Grec, vignette en deux couleurs.
- page 197 : Le Lion, cul-de-lampe, en deux couleurs.
- page 198 : Août. L’Art Romantique, vignette en deux couleurs.
- page 220 : La Vierge, cul-de-lampe, en deux couleurs.
- page 221 : Septembre. L’art parnassien, vignette en deux couleurs.
- page 252 : La Balance, cul-de-lampe, en deux couleurs.
- page 253 : hors-texte en couleurs, La Philosophie, gravure en trois couleurs.
- page 254 : calendrier du quatrième trimestre, gravure en deux couleurs.
- page 255 : Octobre. L’Art réaliste, vignette en deux couleurs.
- page 274 : Le Scorpion, cul-de-lampe, en deux couleurs.
- page 275 : Novembre. La Vapeur, vignette en deux couleurs.
- page 310 : Le Sagittaire, cul-de-lampe, en deux couleurs.
- page 311 : Décembre. L’Électricité, vignette en deux couleurs.
- page 329 : Le Capricorne, cul-de-lampe, en deux couleurs.
Ce qui fait un total de trente-quatre illustrations ; mais la couverture reprend la gravure de la page 1; et le calendrier est une seule gravure utilisée quatre fois.
1902.
L’illustration comporte trente et une compositions, gravées en noir par Paul-Émile Colin d’après ses dessins :
- Deux amis, vignette sur la couverture
- Premiers travaux, hors texte, page 7
- Labour, hors texte, page 15
- Semailles, hors texte, page 19
- Moisson, hors texte, page 23
- Batteurs en grange, hors texte, page 17
- A la veillée, hors texte, page 31
- Le bon repos, cul-de-lampe, page 36
- Les crêpes, hors texte, page 37
- Les quilleurs, cul-de-lampe, page 57
- Sur le Rû, hors texte, page 59
- Le vin clair, cul-de-lampe, page 69
- Le campement du sabotier, hors texte, page 71
- Un poète, cul-de-lampe, page 82
- La chaude nuit, hors texte, page 83
- La fête du village, cul-de-lampe, page 95
- La fameuse, hors texte, page 97
- Sur la mare, cul-de-lampe, page 106
- Le bain des filles, hors texte, page 107
- Midi au village, cul-de-lampe, page 127
- Le broyeur de lin, hors texte, page 129
- En reconnaissance, cul-de-lampe, page 162
- Le verger, hors texte, page 163
- A qui veut boire, cul-de-lampe, page 194
- La vendange, hors texte, page 195
- Le poulain récalcitrant, cul-de-lampe, page 205
- Le schlitteur, hors texte, page 207
- Au peigne de loup, l’ôye allonge le cou, cul-de-lampe, page 227
- Ressources d’hiver, hors texte, page 229
- Les chaîlleurs lorrains, cul-de-lampe, page 248
- Les bonnes pommes, cul-de-lampe de la couverture.